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Principaux faits

Les médicaments biosimilaires et le changement

Les médicaments biosimilaires représentent une excellente occasion d’améliorer les soins aux patients et de favoriser la pérennité des systèmes de santé canadiens.

1. Les médicaments biosimilaires sont sécuritaires et efficaces dans le traitement de maladies comme le cancer, le diabète, l’arthrite et les maladies inflammatoires de l’intestin.

Les biosimilaires sont des médicaments biologiques approuvés par Santé Canada dans le cadre d’un processus d’examen rigoureux fondé sur des données probantes. La similarité de chaque biosimilaire avec un autre médicament biologique déjà offert sur le marché canadien et qui n’est plus protégé par un brevet doit être démontrée. Comme Santé Canada l’explique : « Nos normes rigoureuses pour l’autorisation signifient que vous pouvez avoir le même niveau de confiance en la qualité, l’innocuité et l’efficacité d’un médicament biosimilaire qu’en tout autre médicament biologique. »

2. Après être passés à un médicament biosimilaire, les patients ne devraient observer aucune différence d’efficacité et d’innocuité.

Santé Canada affirme ce qui suit : « Aucune différence d’efficacité et d’innocuité n’est prévue à la suite d’un changement d’utilisation courante entre un médicament biosimilaire et son médicament biologique de référence pour une indication autorisée. » Santé Canada aurait déjà mentionné n’avoir aucune inquiétude concernant la politique de substitution mise en œuvre par le gouvernement de la Colombie-Britannique.

3. Une politique de changement bien contrôlé protège le choix des patients.

Dans le cadre d’un changement bien contrôlé, le patient a une conversation avec son médecin au sujet du passage à un médicament biosimilaire. Lorsqu’un patient passe à un médicament biosimilaire, il passe d’un médicament biologique d’un fabricant à la version d’un autre fabricant de ce médicament biologique. Par conséquent, dans le cadre d’une politique de changement bien contrôlée, les patients ne perdent leur accès à aucune option thérapeutique. Dans le cadre de la « Biosimilar Initiative » de la Colombie-Britannique, les prescripteurs peuvent demander le remboursement du médicament biologique de référence dans des cas exceptionnels où le changement pourrait ne pas convenir pour des raisons médicales.

4. Les médicaments biosimilaires permettraient au système de santé canadien d’économiser plus d’un milliard de dollars par année.

Le Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés du gouvernement du Canada a estimé que les régimes d’assurance-médicaments du Canada pourraient économiser de 332 millions à 1,81 milliard de dollars la troisième année suivant l’entrée d’un médicament biosimilaire dans une gamme de produits. Pour profiter pleinement de ces économies, les gouvernements doivent adopter des politiques appropriées, notamment en mettant en œuvre une politique de changement bien contrôlée.

5. Les gouvernements peuvent utiliser les économies réalisées grâce aux médicaments biosimilaires pour permettre à un plus grand nombre de patients d’accéder à plus de traitements.

À la suite de l’introduction de médicaments biosimilaires à moindre prix sur le marché, de nombreux gouvernements provinciaux du Canada ont modifié leurs critères de remboursement, rendant ainsi ces médicaments accessibles à de nouveaux groupes de patients. Lorsque la Colombie-Britannique a mis en place sa politique de changement, le gouvernement s’est engagé à utiliser les économies pour permettre l’accès à de nouveaux médicaments, élargir l’accès à des médicaments déjà remboursés, accroître le financement du soutien infirmier et offrir le remboursement complet d’un nouveau test diagnostique.